Où il est question d'un "lac secret" (une retenue d'eau pour irriguer la plaine) construite sous la tyrannie des Khmers rouges (à main d'hommes et de femmes, 12 heures par jour, avec une bol de soupe au riz seulement, des milliers de victimes pour remuer toute cette terre...), de "La plantation" (un endroit qui le jouxte, défriché il y a 10 ans). A l'initiatique d'un couple d'expatriés friqués à la retraire, la culture du poivre (abandonnée par les Khmers rouges qui ne juraient que par l'autarcie et la production de riz !) fait vivre 200 à 300 personnes selon la période de l'année (conditions sociales au top avec 3 repas par jours, logement assuré, assurance sociale couverte, paie correcte, scolarisation gratuite des enfants et prise en charge depuis cette année de leur premier universitaire, coopérative avec les petites exploitations familiales qui l'entoure, etc). Culture bio, très méticuleuse, micro climat favorable, à l'origine de la première appellation contrôlée du Cambodge. Au final, le poivre de Kampot est réputé être le meilleur au monde, exporté dans plus de 70 pays, à la table de tous les chefs étoilés de la planète... Puis visite des rizières et du parc national où, à plus de 1000 mètres d'altitude, se trouvent les vestiges des lieux de villégiatures des colons Français dans les années 1920. Le palace abandonné serait hanté d'après la légende... Et puis ballades dans les rues de Kampot...
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